Une journaliste de France 3 a été entendue ce jeudi pour la deuxième fois par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BBRDP). Elle a été convoquée dans le cadre de l'enquête sur la diffusion sur internet de propos hors antenne de Nicolas Sarkozy. Les syndicats SNJ et SNJ-CGT avaient appelé à la grève à France 3 jeudi matin "par solidarité" avec cette journaliste de la rédaction nationale, Carine Azzopardi. Le mouvement a été suivi par 4,89% du personnel de la chaîne publique, entraînant des perturbations sur plusieurs journaux de la mi-journée ("12-13"), remplacés par des éditions "tout en images", a indiqué la direction. "Il a suffi de moins d'une heure aux enquêteurs de la BRDP pour être convaincus que Carine Azzopardi n'avait rien à faire dans leurs locaux", écrit dans un communiqué le SNJ, qui demande à la direction de France 3 de lever sa plainte.
France 3 a déposé plainte le 8 juillet 2008 pour "vol, recel et contrefaçon" après la diffusion sur internet d'une vidéo montrant Nicolas Sarkozy sur le plateau de la chaîne publique, hors antenne, avant un passage au journal "19/20" le 30 juin 2008. A la suite de cette plainte, la police avait convoqué et entendu le 1er avril quatre journalistes, deux de France 3 et deux du site Rue89, qui avait diffusé ces images. Début juillet, le journaliste de France 3 Joseph Tual avait été entendu une deuxième fois. Tous étaient ressortis libres, sans être mis en accusation. Ils avaient dénoncé une manoeuvre d'"intimidation" de la police pour révéler leurs sources.
France 3 a déposé plainte le 8 juillet 2008 pour "vol, recel et contrefaçon" après la diffusion sur internet d'une vidéo montrant Nicolas Sarkozy sur le plateau de la chaîne publique, hors antenne, avant un passage au journal "19/20" le 30 juin 2008. A la suite de cette plainte, la police avait convoqué et entendu le 1er avril quatre journalistes, deux de France 3 et deux du site Rue89, qui avait diffusé ces images. Début juillet, le journaliste de France 3 Joseph Tual avait été entendu une deuxième fois. Tous étaient ressortis libres, sans être mis en accusation. Ils avaient dénoncé une manoeuvre d'"intimidation" de la police pour révéler leurs sources.